L’Université d’Abomey-Calavi semble avoir pris les dispositions pour régler la situation des étudiants, dont les diplômes et relevés de note traînaient dans les tiroirs de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (FASHS). Selon les dernières informations, la doyenne Odile Guèdègbé a déjà signé des centaines desdits actes en quelques jours.
Les choses commencent-elles à rentrer dans l’ordre à la faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université d’Abomey-Calavi ? Possible. En tout cas, alors que les étudiants ont commencé par exprimer leur ras-le-bol de voir leur dossiers pour l’obtention de leur diplôme de fin de formation ou autre acte traîner des mois sans réponse aucune, l’administration a finalement pris ses responsabilités.
Dans un premier temps, la vice-doyenne de cette faculté, Sylvie de Chacus, a été dessaisie de la signature desdits actes par la note de service no : 638-2021 du 04 Août 2021 du rectorat. En effet, c’était du ressort de cette dernière, la signature des diplômes et relevés de note des étudiants afin qu’ils puissent entrer en possession de leur document. Mais Sylvie de Chacus n’a visiblement pas le temps de s’acquitter de ses obligations professionnelles et le rectorat a donc décider de lui retirer cette tâche.
A la suite de cela, une commission a été mise en place par le rectorat de l’UAC, pour, selon une note de service, «Â traiter tous les titres académiques disponibles au service de la scolarité, des examens et soutenances ». Selon les informations reçues, la doyenne de la FASHS, madame Odile Gbèdègbé, qui a été réquisitionnée pour accomplir les anciennes obligations de son adjointe, aurait déjà signé et libéré environ 700 actes (554 relevés de notes et plus de 159 attestations) en seulement quelques jours. Notons que cette tâche ne lui incombait pas dans le cadre de ses obligations professionnelles et qu’elle en a hérité après réquisition du rectorat.
Une nouvelle qui devrait apporter de la joie et de l’espoir au cÅ“ur des étudiants de cette faculté qui attendent leur parchemin. Toutefois, il serait important pour la crédibilité d’une institution aussi prestigieuse que l’UAC, d’en finir pour de bon avec ce genre de dysfonctionnement en son sein, afin d’éviter de porter préjudice aux étudiants. Aussi, faut-il le noter, il y en a encore qui n’ont toujours par eu gain de cause, selon les derniers recoupements. Vu la promptitude dont fait preuve la doyenne de la FASHS pour signer les actes, il serait utile qu’elle ne baisse pas les bras jusqu’à ce que le dernier étudiant soit satisfait.